Postulats et propositions déposés par des Conseillers généraux UDC durant la législature 2011-2015

Les mesures d’accompagnement du pont de la Poya ont conduit les autorités communales à supprimer de manière drastique de nombreuses places de stationnement dans plusieurs secteurs de la ville. Pour remédier à ceci, nos autorités n’ont trouvé d’autres moyens que d’augmenter significativement la taxe de parcage et, par la même occasion, la diminution de la durée du stationnement. Il en résulte ainsi une baisse notable de la fréquentation des parkings communaux.
Malgré ceci, le Service de la mobilité poursuit l’implantation de parcmètres dans toutes les zones encore accessibles gratuitement ou signalées temporairement, ce qui aggrave encore l’accessibilité à toutes personnes désirant ou devant rejoindre le centre-ville pour leurs activités professionnelles et autres.
Souvent éloignés, les parkings de la périphérie occasionnent, pour les utilisateurs, des coûts supplémentaires et une perte de temps parfois considérable due aux retards des transports publics, en faveur desquels rien n’est entrepris pour leur faciliter l’accès en ville.
Cette politique trop restrictive inquiète fortement les commerçants, les hôteliers et restaurateurs qui voient leur clientèle diminuer régulièrement. Qui plus est, leurs chiffres d’affaires sont en baisse. Cet état de fait entraîne un risque évident de fermeture de commerces ou de délocalisation de ceux-ci.
Qui plus est, en raison de la politique que vous, responsables communaux, menez actuellement, il est remarqué qu’un grand nombre de places de stationnement, dans tous les secteurs de la ville, ne sont plus occupées durant la journée. Il faudra là encore tirer les conséquences de vos restrictions draconiennes.
En adoptant des mesures moins restrictives en matière de stationnement, vous soutiendrez une place commerciale forte et également une accessibilité plus aisée du centre-ville à tout un chacun.
Relevons ici que les grandes villes de la Broye vaudoise et fribourgeoise, afin d’améliorer l’accessibilité à leur centre-ville aux clients et aux visiteurs, jouent sur la durée du stationnement ou en délivrant des autorisations temporaires. Elles ont compris le message! Mais, à Fribourg, malgré le mécontentement grandissant de la population, vous faites exactement le contraire.
Dans le but de trouver une solution raisonnable envers les utilisateurs de parkings, l’UDC Fribourg-Ville propose:
1. Que les commerçants, hôteliers et restaurateurs puissent disposer d’une ‘vignette temporaire’ autorisant leur clientèle à stationner au moins deux heures (entre 12.00 et 14.00 heures), ceci chaque jour hebdomadaire.
2. Que les organisateurs de manifestations culturelles et sportives puissent disposer également d’une même ‘vignette’. Cette solution permettrait aux adeptes de stationner les jours ouvrables et les samedis sur les sites limités où se déroulent des rencontres.
3. Qu’une même ‘vignette’ soit mise à disposition, chaque samedi après-midi, des clients et autres utilisateurs des parkings sis dans le secteur de la piscine de la Motta.”

Par le présent postulat, nous demandons au Conseil communal d’étudier la possibilité et l’opportunité de rendre le parcage gratuit durant le premier quart d’heure dans certains quartiers de la ville de manière à favoriser l’accès aux petits commerces.
Les diverses restrictions de circulation et/ou de parcage mises en place année après année par la Ville ont des effets très néfastes pour les petits commerces de certains quartiers de notre ville. En permettant aux clients de ces commerces de se garer gratuitement durant un quart d’heure, nous redonnons auxdits commerces une plus grande attractivité, tout en évitant d’attirer des pendulaires pour qui une telle mesure n’aurait aucun attrait. En fixant la durée de la gratuité à un quart d’heure, cette mesure ciblerait particulièrement les petits commerces, ceux-là même qui souffrent le plus des mesures anti-voitures décidées par la Ville.
Une telle mesure existe par exemple à Morat, où 116 places extérieures dans la vieille ville (Rathausgasse, Hauptgasse, Deutsche Kirchgasse) sont gratuites en journée durant les premières quinze minutes et payantes ensuite. Ceci prouve qu’une telle mesure, plébiscitée par les commerçants qui font vivre le coeur historique de Morat, est parfaitement réalisable du point de vue technique.

Nous demandons au Conseil Communal d’étudier la possibilité de renoncer à taxer les places de parc du lundi au samedi de 12.00 à 14.00 heures
Les détenteurs de véhicules automobiles sont déjà soumis à de multiples taxes, impôts et redevances. Pour la majorité de ces automobilistes, l’augmentation drastique des taxes de parcage en ville est devenue la goutte qui fait déborder le vase. Ils préfèrent dans la mesure du possible, se rendre dans les communes avoisinantes pour leur pause de midi et par la même occasion, faire leurs emplettes.
Ceci a pour effet une baisse de fréquentation des commerces de la ville tout comme un encombrement  inutile des axes reliant la ville aux communes avoisinantes, principalement aux heures de pointes.
En raison de ce qui précède le groupe UDC demande au Conseil Communal d’étudier la possibilité de renoncer à taxer les places de parc du lundi au samedi entre 12h et 14h.
L’attractivité de la ville y gagnerait en importance et n’oublions pas non plus que parmi ces automobilistes il y a surtout des personnes actives qui participent grandement à la vie sociale, culturelle et économique de notre cité.

Suite à la décision du Conseil communal de généraliser la réglementation du
stationnement payant dans toutes les zones de stationnement du quartier de la Neuveville, nous
demandons à la Commune d’élaborer un concept de réaménagement et de remise en état de la
Planche-Supérieure, conformément à l’engagement de ses services.
En effet, lors de la mise en zone 30 du quartier, l’introduction de la vignette ‘habitant’,
le compromis zones de stationnement réglementées par disque avait été accepté par les habitants qui
renonçaient ainsi au réaménagement de la Planche-Supérieure. En rompant l’accord tacite, la
Commune doit maintenant s’engager pour la remise en valeur de cette place unique.

Avec Jean-Noël Gex (PLR), Andrea Burgener Woeffray (PS), Eva Heimgärtner (CG-PCS) et Gisela Kilde (DC/VL)

Le Conseil communal a intégré dans sa planification financière 2011-2015 un crédit d’investissement pour l’assainissement des installations d’éclairage public. Ce montant de 2,5 millions de francs réparti sur cinq ans a été un grand succès: en effet, ces mesures d’assainissement ont permis des économies d’énergie de l’ordre de 50 à 70% dans l’éclairage public. Ce programme arrivant à son échéance, nous demandons au Conseil communal d’étudier la possibilité d’intégrer à nouveau dans sa planification financière 2016-2020 un montant de 2,5 millions de francs à répartir sur cinq ans. Ce montant devrait servir à promouvoir les énergies renouvelables et les économies d’énergie, en s’orientant au meilleur rapport coûts-efficacité. La Ville de Fribourg est une des rares villes principales de Suisse romande à ne pas avoir obtenu le label Gold de ‘Cité de l’énergie’. Comme la Ville a atteint actuellement 70% des mesures possibles, ces nouveaux investissements pourraient lui permettre d’obtenir le label le plus exigeant. Elle serait ainsi exemplaire et apporterait sa part, en tant que capitale, à l’objectif cantonal d’une société à 4000 Watts en 2030.
avec Manon Delisle (PS) Christoph Allenspach (PS), Gilles Bourgarel (Verts), Jean-Noël Gex (PLR), Alexandre Grandjean (PS),  Eva Heimgärtner (CG-PCS), Gisela Kilde (DC/VL), Jean-Frédéric Python (DC/VL),  Georges Rhally (DC/VL) et de Mme Elena Strozzi (Verts)

Fribourg a mal à son image! Lors de quelques déplacements en train cette année, j’ai porté une attention particulière à l’aménagement de certaines gares et à leur salubrité. Or, en comparaison avec la Gare de Lucerne, celle de Fribourg a mal à son image! En effet, ses dépôts vétustes, en bois et d’un autre âge, reflètent bien ce slogan. D’autre part, les innombrables hautes herbes qui envahissent les entre-voies et les espaces de l’entrée du secteur ferroviaire démontrent un manque d’entretien évident. L’image ainsi perçue par les voyageurs n’est donc pas faite pour les attirer.
Je propose dès lors au Conseil communal d’intervenir avec force auprès de la Direction des CFF et de ses partenaires pour faire changer cette image négative d’une ville dont on dit qu’elle est un endroit privilégié.”

Avec une augmentation significative des zones ’20 et 30 km/h’ en ville de Fribourg, de nombreuses mesures de modération du trafic ont été mises en oeuvre afin de s’assurer du respect de ces vitesses légales. Des mesures de modération ont également été installées dans les zones ’50 km/h’.
L’une des mesures privilégiée est la pose de surélévation de la chaussée, obligeant la plupart des véhicules à ralentir pour passer l’obstacle. Bien que ces surélévations permettent d’atteindre l’objectif principal, qui est un respect des limitations de vitesse, elles engendrent d’autres
problèmes, notamment lorsqu’elles sont situées sur les axes principaux à 50 km/h et sur le parcours des lignes de transport en commun. Les inconvénients suivants sont liés à ces surélévations:
1. Nuisances sonores. L’accélération et la décélération des véhicules sont plus bruyantes que la circulation des véhicules à vitesses constantes. De plus, le passage des camions (surtout vides) fait nettement plus de bruit, à cause notamment du pont arrière qui est secoué en retombant.
2. Durée de vie du revêtement. La ville de Fribourg fait actuellement poser des revêtements phono-absorbants sur plusieurs tronçons, afin de satisfaire les normes de bruit. Toutefois ces revêtements supportent très mal les accélérations et décélérations des véhicules: on observe à ces endroits une déformation de la chaussée. La pose de gendarmes couchés n’est donc pas judicieuse.
3. Inconfort dans les TP. Le passage des gendarmes couchés est inconfortable pour les utilisateurs des transports publics.
4. Déneigement. Malgré le réchauffement climatique, les hivers se font rarement sans neige. Le déneigement des chaussées se fait plus difficilement sur les routes munies de gendarmes couchés.
Ce postulat demande au Conseil Communal d’étudier la possibilité de mettre en oeuvre d’autres mesures de modération du trafic sur les axes principaux et les lignes de transport en commun et de remplacer si possible les gendarmes couchés existants par un aménagement mieux adapté et ayant une efficacité similaire.”

Les places de stationnement sur le domaine public en ville de Fribourg sont en majorité payantes ou à durée limitée. En 2015, dans le but de décourager les pendulaires à utiliser les places gratuites ou de longue durée, la Ville va instaurer un stationnement payant aux endroits encore gratuits et supprimer la majorité des places longue durée en dehors des P+R.
Cette mesure sera certainement très efficace pour endiguer le flux de pendulaires journalier mais aura un effet négatif pour les visiteurs, les habitants, ainsi que les organisateurs de manifestation.
En effet, comme les tarifications en vigueur et futures ne font pas la différence entre la semaine (lundi – vendredi) et le samedi, la ville sera moins attractive, tant pour les manifestations que pour les visiteurs.
En appliquant dans certains secteurs hors centre-ville un tarif meilleur marché (ou gratuit) et de plus longue durée le samedi, le flux de pendulaires de la semaine sera toujours diminué et les places seraient à disposition le samedi pour les habitants et les visiteurs, ainsi que pour les personnes se rendant aux diverses manifestations.”

Proposition

Le Conseil communal est prié ade prendre des mesures pour assurer la sécurité des piétons sur les passages réglés par des feux. En particulier, il est prié de faire régler les feux de manière telle qu’il soit possible même pour une personne âgée et/ou handicapée de traverser la route en toute sécurité avant le passage du feu au rouge.

Régulièrement, des citoyens se plaignent que le réglage de certains feux (notamment au carrefour de Beaumont) ne leur permet pas de traverser la route avant que le feu ne passe au rouge. Si la durée du feu vert est adaptée à une personne en pleine possession de ses moyens physiques, il n’en est pas de même pour les personnes âgées ou handicapées, les gens qui se déplacent avec des béquilles, ou ceux qui sont encombrés. Or lorsqu’un passage clouté se situe à un croisement à forte circulation, tel les feux de Beaumont ou ceux de Beauregard, les automobilistes qui démarrent dès que leur feu passe au vert ne prêtent pas toujours attention aux piétons situés à l’autre bout du carrefour. Ceci fait courir un danger inacceptable aux piétons qui ne sont pas en mesure de rallier le bon côté de la route assez tôt.

Nous demandons donc au Conseil communal de prendre des mesures afin de remédier à ce problème. Selon nous, plusieurs options sont à étudier : (1) un réglage systématiquement plus long des feux aux endroits dangereux, (2) un double bouton à l’attention des personnes âgées ou handicapées qui prolonge le feu vert pour ces personnes, (3) la pose d’îlots.

Nous demandons au Conseil communal la réactivation de la subvention annuelle de 4’000 francs au projet de l’Association fribourgeoise “La Main Tendue”, subvention supprimée dès le budget de l’année 2010. Vu le rôle important et éminemment reconnu de cette Institution, cette mesure devrait être appliquée dans les plus brefs délais, mais au plus tard dès l’acceptation du budget 2012. 24 heures sur 24, 365 jours par année, des volontaires des deux sexes spécialement formés dans le domaine médico-psychologique sont à l’écoute de celles et de ceux dont la vie ne tient souvent qu’à un dernier coup de fil. Vous connaissez tous ce numéro 143 de ‘La Main Tendue’, en allemand ”Die Dargebotene Hand’. Vous avez certainement tous vu ce pictogramme représentant un cœur dans une main tendue qui figure à l’entrée de nombreux ponts jouissant d’une douteuse célébrité, comme un dernier signe d’espoir. Je ne vais pas vous donner le détail de l’organisation, ni du travail de cette Association. Je remettrai volontiers à ceux qui le souhaitent le rapport annuel qui est suffisamment explicite. La suppression de la subvention de la Ville de Fribourg, en 2009, pèse lourdement sur le budget déjà extrêmement serré de ‘La Main Tendue’ de Fribourg. Je ne m’attarderai pas aujourd’hui sur cette suppression, mais simplement relever qu’une réponse n’a été donnée à la demande de l’Association qu’après plusieurs semaines d’attente et qu’elle s’est limitée à un laconique ‘…nous ne soutenons que les sociétés locales’. Il est heureux qu’un grand nombre de communes du Canton ne tient pas le même raisonnement!

Pourquoi ‘La Main Tendue’ a-t-elle besoin d’argent ? Certes, les collaborateurs travaillent bénévolement, mais ils doivent disposer d’une formation de base de plus en plus poussée, ainsi que d’une formation continue qui est donnée par des spécialistes qu’il faut payer. Et c’est là le gros des dépenses de ‘La Main Tendue’. Il ne s’agit pas là de n’importe quelle association. Il s’agit d’une association qui sauve des vies. Comment alors imaginer qu’une Commune qui s’apprête à dépenser 400’000 francs pour inaugurer une salle de spectacle de plusieurs dizaines de millions refuse une subvention de 4’000 francs à une association dont le but unique est de prévenir le geste fatal de désespérés ?

Nous sommes soucieux de l’emploi parcimonieux de deniers publics, nous avons toujours défendu ce principe. Dans le cas présent, il s’agit d’une valeur qui ne saurait se monnayer, cette valeur de la vie. Nous osons espérer que, même si le règlement du Conseil général prévoit un délai d’un an pour la réponse du Conseil communal à une proposition, le Conseil communal fera l’effort nécessaire pour

que ‘La Main Tendue’ puisse boucler son budget 2012 avec un gros souci en moins.

Je demande que le Conseil communal établisse un registre de tous les sites pollués sur le territoire de la ville à partir de 1950.
Aujourd’hui, la Ville est confrontée à deux dossiers qui seront difficiles à résoudre :
  • Le premier est celui de la décharge de Châtillon dont les coûts d’assainissement pourraient atteindre au final pour la Ville une dépense de 50 à 100 millions de francs.
  • Le second est celui de la société Anura SA qui a acheté à la Commune, en 2007, le terrain du parking de Sainte-Thérèse et qui, aujourd’hui, demande à la Ville la prise en charge de la dépollution du site et avance une valeur litigieuse de 4,6 millions de francs, avec un intérêt de 5 %.
Gouverner, c’est prévoir et agir vaut mieux que réagir. En établissant un registre de tous les sites pollués qui ont servi comme dépôts de déchets ou autres dès 1950 , la ville se donne les moyens d’éviter de telles surprises. En même temps, ce registre des sites pollués permettra de planifier des mesures de dépollution judicieuses, avec comme objectif de renforcer la sécurité de l’environnement et d’améliorer la qualité de vie. En outre, grâce à un tel inventaire, la Ville se mettra en position d’agir contre des tiers qui, par leur négligence, ont très fortement pollué certains sites.
Le Conseil communal est prié de fournir une fois l’an une information concernant les biens immobiliers (bâtiments, appartements, locaux…)  propriété de la Ville, des Services industriels ou de la CPPVF. Cette information doit consister:
1. En un rapport succinct figurant dans le rapport de gestion mentionnant notamment le nombre de biens immobiliers mis en location et le nombre de biens loués à des employés communaux ou à des anciens employés communaux, ainsi que d’autres données qu’il jugera utiles.
2. En un rapport détaillé remis à la Commission financière mentionnant pour chaque bien au minimum les données suivantes : le nombre de pièces, la surface habitable, le loyer (charges comprises ou non) et le fait que le locataire soit ou non un employé ou un ancien employé de la Commune.
Les récents déboires de la gérance immobilière de l’Etat de Genève, puis de plusieurs autres collectivités publiques, ont fait la une des médias ces dernières semaines. Rappelons que des loyers ‘à prix d’ami’, deux à quatre fois plus bas que les prix du marché ont été offerts à certains employés communaux. Ces cas montrent qu’il est indispensable d’instaurer davantage de transparence dans les affaires publiques, notamment en matière d’immobilier. Certes, Fribourg n’est pas Genève ou Lausanne. Nous avons pour l’instant la chance de ne pas connaître une crise du logement comme celle que subissent ces villes. D’autre part, nous ne portons aucune accusation envers quiconque. Néanmoins, nous sommes persuadés qu’une information régulière au Conseil général et une surveillance de la part de la Commission financière permettront d’éviter que de tels dysfonctionnements ne se produisent à Fribourg à l’avenir. Cela permettra en tout cas au Conseil général de remplir au mieux la mission de surveillance qui lui est confiée par la loi sur les communes (article 10, alinéa 1, let. p LCo applicable par analogie).

La pétanque est de plus en plus à la mode et se développe fort agréablement en notre ville. Dans le quartier de Beaumont, une association a vu le jour et s’est constituée dernièrement sous l’appellation ‘Amicale de pétanque Beaumont, Vignettaz et Monséjour, (APBVM)’. Elle est forte de plus de quarante membres. Suite au remarquable développement de cette association, nous avons constaté qu’il y a actuellement un manque de pistes et d’éclairage pour les installations sportives, ceci dès les premières heures des soirées d’automne et de celles du prochain hiver. Vu ce qui précède, nous nous permettons de demander au Conseil communal d’étudier la possibilité d’installer, dès que possible, un éclairage adéquat sur ladite place et de prévoir si possible la construction de nouvelles pistes. Nous souhaiterions également qu’un abri soit construit au fond de la place pour protéger les adeptes et leur matériel en cas de conditions atmosphériques défavorables.

Postulat déposé avec J.-J. Métrailler (Indépendant)

Afin de renforcer les mesures de sécurité, je demande l’installation de caméras de surveillance au centre-ville dans les secteurs des Grand-Places, de l’avenue de la Gare et de la place de la Gare. Principale ville du canton et capitale cantonale, la ville de Fribourg voit passer plusieurs milliers de personnes chaque semaine dans ces secteurs. C’est faire preuve de responsabilité que d’équiper les secteurs susmentionnés d’un système de vidéosurveillance selon la nouvelle loi sur la vidéosurveillance Cette mesure sera non seulement à même de prévenir un sentiment de menaces grandissant au sein de la population mais aussi de faciliter, en cas de délits, le travail de la justice. La vidéosurveillance est un outil qui a fait ses preuves dans d’autres villes romandes et qui reçoit un large soutien au sein de la population et des forces de l’ordre.

Notre pays ne pourra réduire, voire supprimer sa dépendance à l’énergie atomique que par une combinaison de toutes les possibilités de production d’énergies évitant au maximum toute pollution et cela en prévenant, dans toute la mesure du possible, des atteintes irréparables à notre environnement. Nous sommes d’avis qu’avant de défigurer nos Préalpes par l’implantation d’éoliennes dont la rentabilité ne justifie en rien une atteinte violente à notre environnement, nous devons utiliser toutes les possibilités à notre disposition pour la production d’énergie renouvelable à proximité des lieux de consommation. Cela réduit les coûts de production, diminue encore l’impact sur l’environnement en supprimant une bonne partie de l’infrastructure de transport de l’énergie.

En outre, en passant des accords idoines avec des acteurs privés, publics ou semi-publics dans le domaine de l’énergie, la Ville de Fribourg pourrait éviter des dépenses d’investissement et profiter de retombées financières pour la fourniture d’énergie à ce réseau.

De plus, ce postulat ne demande pas de longues analyses préalables et rien ne s’opposerait à son application rapide simplement en incluant la problématique de la production d’énergie photovoltaïque dans tous les dossiers de construction ou de rénovation d’immeubles.

Les grands discours sur l’arrêt de certaines centrales atomiques et sur la sortie immédiate de l’ère atomique sont des leurres que la grande majorité des citoyennes et des citoyens de notre pays considèrent comme peu sérieux. Avec raison du reste, les analyses sans parti pris le démontrent. La concrétisation de ce postulat doit se faire, évidemment, là où cela est possible. Donc, en tenant compte de la protection du patrimoine (bâtiments protégés, ensemble de sites historiques, etc.) et en conformité avec la législation fédérale et cantonale sur l’aménagement du territoire. Tout doit être entrepris pour que laconcrétisation de la décision de sortie de la production d’énergie atomique se fasse sans porter atteinte à l’appareil de production de notre pays et sans dégradation de notre environnement.